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Francés [1] Notice sur madame Gardel (1) / Madame Gardel fut de l´académie royale de musique, / l´une de nos célébrites des dans [arriba] un genre aussi ancien que le monde, / l´art de la danse; elle donna dans cette position périlleuse; l´exemple d´une parfaite régularité de moeurs, et des vertus qui, / dans la vie privée et dans les relations sociales, constituent les/ femmes estimable à ces titres madame Gardel a laissé à ser/ contemporains les souvenirs les plus honorables./ J´ai eu l´occasion, il y a plus de vingt ans, d´apprendre aux auxonnais mais / qu´un enfant né dans leurs murs, et dont ils n´avaient point suivi / la trace depuis qu´il en était sorti, était devenu, sous le nom de / madame Gardel, un personaje dont leur ville pouvoir s´honoré (2). / Qu´il ne soit permis, aujourd´hui que madame Gardel n´est plus, de /tenter de faire vivre sa mémoire au-de-là du tombeau, si toute foit / quelques pages traccés par une plume sans renom, peuvent aspirer / au privilige d´échapper au fort de la foule des écrits que le destin a / voué des leur naissance au néant de l´oubli./ Marie - Elisabeth - Anne houbert naquit à Auxonne, en / Bourgogne, le 8 avril 1770, du marriage de François - Xavier / houbert, musicien au corp royal de l´artillerie, regiment de / Grenoble, en garnison en cette ville, avec Elisabeth Chemitre./ Elle était fort jeune lorsqu´elle perdit son père. Sa mère, qui / avait commence avec success son education, ne tarde pas à être / recherché pour la bonne réputation dont elle jouissait. Elle passa / à de seconde nôces avec Jean-Gaspard de Graschinski / (Krasinski), dit Miller, compositeur de musique, né à Varsovie / le 25 octobre 1740, et qui a vécu jusqu´au 15 avril 1811. / Ce compositeur a exercé sur, l´avenir de sa belle - fille, une / grande influence, à laquelle ne contribuent pas peu ses / relations que, retiré à Paris, il eut avec les plus célebres chorégraphes / de l´époque. Ce fut lui qui appelé par Gardel ainé à composer / la musique du Déserteur, ballet d´action, en trois actes, représenté / sur le théâtre de l´académie royale de musique en 1786 [arriba] 1784 (3); il / composa aussi la musique de deux des nombreux ballets de M. / Gardel jeune; télémaque dan l´Ile de Calypso, ballet héroique (4), représenté en 1790; et Psyché, ballet pantonisme (5), représenté la / même année. Ces ballets, dans chacun desquels madame Gardel / remplissait le principal rôle, ont long - temps attire la foule à / L´Opéra mais remontons plus haut dans l´ordre du temps./ Après son mariage, Miller prit en amitié la petite houbert, / sa belle-fille. Il se plut à lui prodiguer les soins les plus / affectueux, à cultiver ses heureuses dispositions et à en faire une / [Nota al margen] Je dois à l´obligeance / de M. Beffard, connu / par les nombreuses recherches / Sur Molière et par d´autres / ouvrages non moins estimables / des documents sur madame / Gardel, dont quelques uns / fort importants n´étaient / point à ma connaissance / et m´ont été très - utiles; / je prie M. Beffard d´agrées / à cet égard l´expression / sincère de ma gratitude. / I un Dictionnaire de / L´academie royale de / Musique inèdit, par / [Nota al margen] (2) Lettre à M.. / Chardon de la Rochette/ Sur le véritable lieu de la / naissance du célébre / Organiste Louis Marchand / . , écrite de Dijon, le 16 / Juillet 1812 (Magasin / Encyclopédique, aôut / 1812)./ [Nota al margen] (3) Paris, Ballard, / 1786, in - 8º./ (4) Paris, Delormel, / 1790, in - 8º, - Ballard, / 1804, in - 8º. / (5) Paris, Delormel, / 1795, in - 8º. [2] bonne musicienne aussi lorsque M. Gardel jeune, maitre des ballets de / l´opéra, voulut à son tour en faire son élève, prit- elle par reconnaissance / le nom ou plutôt le surnom de son beau-père; elle le conserva religieusement / jusques à l´âge de vingt-cinq ans. Alors elle le perdit en épousant son maitre, / qui veuf d´une première femme en avait un fils unique (1)./ Ce fut en effet sous le noms de mademoiselle Miller, qu´elle fut annoncée/ Lorsqu´elle débuta dans l´opéra de Dardamus, représenté devant le roi Louis XVI / et la reine Marie- Antoinette, au château de Fontainebleau, les 20 et 27 octobre / 1786, et sur le théâtre de l´opéra le 13 janvier de l´année suivante. Ces débuts, / qui domaient plus que des espérances, lui ouvrirent bientôt définitivement les / portes de l´opéra; car des le mois d´avril de la même année, à l´âge de seize ans, / elle y fut reçue aux appointements de 1500 liv. avec gratification de pareille / somme / Bientôt aussi elle remplaça la fameuse mademoiselle Guimard, première / danseuse, dont elle prit les rôles; se fit une brillante renommée par la perfection / et l´éclat de son jeu mimique et de ses grâces, et conquit l´estime et la considération / de la cour et de la ville par une conduite régulière et sans reproches. Elle apparut, / sous ce dernier rapport, aux jeux de la France, comme une sorte de phénomène. / Respectée de ses camarades, elle n´avait avec eux aucune relation de familiarité; / mais lorsque les devoirs de son emploi la rapprochaient d´eux, elle ne leur / montrait qu´aménité, bienveillance et politesse. / Toutefois, hâtons -nous de le dire, l´exemple donné par cette femme d´un grand / sens a aporté ses fruits; les qualités qui la faisaient distinguer dans son interieur/ et dans le monde, se rencontrent plus fréquemment aujourd´hui que jamais, / chez les personnes vouées par état aux jeux du cirque. Il n´est pas éloigné le / jour où le préjugé qui a long-temps pesé, à tort ou à raison, sur une profesion / dont l´existence est l´un des besoins de notre civilitation, aura entièrement perdu le / peu qui lui reste de son empire. Grâces à la réforme qui s´est opérée dans les / moeurs theatrales, l´art de traduire sur la scene les compositions a dramatiquer / n´est même déja plus chez nous, aux yeux des législateurs et des gens sensée, / contre eux qui le profèssent, un titre flétrissant, exclusif des avantages que la / société offre à ses membres./ Enfin mademoiselle houbert, sous le nom qu´elle avait adopté pour satisfaire / à un noble sentiment, jouissait depuis neuf années de la plus honourable célébrité, / lorsque, le 24 décembre 1795, elle épousa M. Gardel Jeune (Pierre - Gabriel), / né à Nancy le 4 fevrier 1758, dont le père (Claude) maitre des ballers du roi / Stanislas de Pologne, étais entré à l´opéra en 1760 / M. Gardel, depuis long-temps jusque appréciateur des qualités personnelles / de sa nouvelle épouse, et admiront en elle un talent dont il s´applaudissait comme de / son plus bel ouvrage, vécut avec elle dans une union, dont les liens furent resserrés / par les enfant qui en naquirent. Une excellente éducation fut le premier bien / dont leur tendre mère songea à les doter, leur donnant elle-même le précepte / et l´exemple des vertus auxquelles elle était jalouse de les fomer. La maison de / M. et madame Gardel tenue par les soins de celle - ci dans un ordre parfait et / sur un pied honorable, fréquentée par les dames du plus haut parage qui / venaient y chercher des leçon de grâces, étant ouverte à une société choisie qui y /trouvais les agrémens que peut offrir la réunion sur un même point, de la fortune (2), / de l´esprit, de l´instruction, des talens, d´une attrayante amabilité et de la franche / politesse./ [Nota al margen] (1) M. Henri-Pierre / Gardel, aujourd´hui major / du 5º régiment de Cuirassière, / officier de l´ordre royal de / la légion d´honneur, a / toujours porté à sa belle -mère les sentiments d´un / fils./ [Nota al margen] (2) l´empereur Napoleón / mettait un S. haut prix aux / talens de M. et madame / Gardel, quils leur ont constamment / valu, sous son regne, tant / en appoitement, qu´en / gratification de sa / manificience, des sommes / considérables qui, certaines / années, se sont élevéee / jusqu´à cent mille francs / [3] Madame Gardel, dont le jeu pittoresque, les poses gracieuses et pudiques, / la mobilité aérienne, offraient dans leur parfait accord le type classique d´un / genre à part; madame Gardel sut se maintenir à l´apogée de son talent; et / lors que s´accomplit la période qui lui permettait d´aspirer à la retraite, elle / n´avait pas cessé d´etre elle-même. Ce fut à Pâques de l´année 1816 qu´elle / quitta les planches que pendant trente ans ses pas n´avaient fait qu´effleurer/ Une pension de 4000 fr. couronna ses brillans services. / Depuis lors M. et madame Gardel vivaient dans un glorieux repo / acquis par une vie laborieuse et bien remplie (1), quand la mort (à leur egard) [arriba] interventissiant, / l´ordre de la naturé, vint, le 18 mai 1833, affliger la vieillesse de M. Gardel / en frappart sa digne compagne et l´âge de soixante trois ans, et porter du / même coup le deuil dans le coeur d´un fils, et d´une fille seuls fruits / de leur marriage. / Au Palais de Meudon, le 5 novembre 1834. / C.N. Amanton/ [Nota al margen] M. Gardel est pensionaire de l´opéra / làine / françois / [Rubricado] làine françois
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